La perte de biodiversité à l'échelle nationale et mondiale est préoccupante et bien triste. Cette baisse de biodiversité ne concerne pas uniquement les tigres et les éléphants, mais de très nombreux insectes - papillons, abeilles, bourdons, coccinelles, etc. qui jouent un rôle primordial dans la nature en servant de régulateurs, de composteurs, de pollinisateurs et de base pour l'alimentation d'un grand nombre d'espèces, dont les oiseaux. 1 La disparition de la biodiversité se constate également chez les plantes avec notamment l’exploitation industrielle des forêts et l’agriculture intensive.
La permaculture est souvent associée à une technique de jardinage. Cependant, il s’agit plutôt d’une façon de concevoir - des projets, des relations, des lieux - qui, si elle s’applique bien entendu au jardinage et à l’agriculture, peut également être appliquée à divers aspects de la vie, notamment à l’urbanisme, à l’architecture et à la planification communautaire.
La terre revient sur le devant de la scène de l’architecture. Longtemps délaissée au profit du béton armé, ses caractéristiques écologiques et esthétiques la rendent plus que jamais à la mode.
Alors que les canicules se multiplient en Suisse et à travers le monde, il peut être tentant de recourir simplement à une climatisation. Cependant, il faut être conscient que l’usage de climatiseurs contribue au dérèglement climatique. En effet, en plus de réchauffer l’air extérieur, ils consomment beaucoup d’électricité à l’utilisation et sont également à l’origine de fuites de fluides frigorigènes, dont le potentiel de réchauffement est plus important encore que le CO2. En 2013, les installations de refroidissement représentent 14% de la consommation l’électricité de la Suisse1.
Il y a un siècle et demi en Europe, personne n’aurait posé cette question. Et aujourd’hui ailleurs dans le monde non plus, sachant qu’un tiers de la population mondiale vit dans des bâtiments en terre1. Et pourtant, cette question, nous l’entendons souvent.
« Notre architecture actuelle viole le bon sens. » Voilà le constat que faisait Yona Friedman en 1978 dans son livre L’architecture de survie qui résonne encore actuellement avec tant de justesse.
Dans le cadre de discussions autour du climat, vous avez probablement déjà entendu le terme de « puits de carbone » ou encore d’« émissions négatives ». Si ce concept a toute sa valeur dans le cas d’une forêt en expansion1, c’est loin d’être aussi simple dans la construction. Pourquoi ? Nous allons voir cela de suite.
Nous avons l’habitude de porter attention à notre confort thermique, visuel ou acoustique dans nos bâtiments. Mais saviez-vous que les moisissures, les produits de nettoyage ou encore notre mobilier ont un impact sur notre santé ?
De Bangkok à Zurich en passant par Dubaï, les mêmes tours et « maisons d’architecte » toutes de béton et de verre, produit emblématique de la mondialisation. Une image de modernité à grand prix, au détriment d’une culture propre, du contexte climatique et de l’économie énergétique.
En Suisse, le secteur de la construction est un moteur de l’économie avec 6% du PIB1, mais on ne réalise pas que la part du bâtiment dans les émissions mondiales de CO2 – et donc dans le réchauffement climatique – est de 40%2. Non, ce n’est pas rien.